Tout public
Événement gratuit

Week-end de l’art contemporain 2020

Voir plus

14 mars 2020 15 h 15

Mesdames, Messieurs, Chers Visiteurs,

En raison de la situation sanitaire due au Covid-19,
le Musée Würth reporte la présentation de saison
et le concert de YellowStraps
à une date ultérieure.

L’exposition parallèle ÊTRE(S) est maintenue.
L’accès aux salles d’exposition
est limité à 50 personnes.

Bien cordialement,
Le Musée Würth

 

 

Pour le dernier week-end de l'exposition « José de Guimarães », le Musée Würth fête l'art contemporain. Le musée propose une exposition parallèle du projet artistique Être(s) et une performance d'artiste le samedi 14 mars à 15h20.

Programme du Week-end :

Exposition parallèle Être(s) du vendredi 13 au dimanche 15 mars

ANNULÉ – Performance de l’artiste Christian Botale le samedi 14 mars à 15h15 dans l’auditorium du musée

Exposition parallèle

Être(s)

Au travers d’une vision holistique et sur le thème de la diversité, tant par les paysages que par les corps représentés, le projet Être(s) dépasse les frontières, questionnant sur la condition humaine, sur notre rapport à la nature et notre impact sur celle-ci, représentant l’humanité au naturel pour mieux la rapprocher de ses origines qu’elle partage avec le reste du vivant.

Passerelles du sensible au spirituel, les masques sont réalisés à l’aide d’éléments trouvés sur chaque site, portés par des hommes et des femmes de tous âges et horizons, ils incarnent les peuples autochtones si souvent persécutés. Cette incarnation au sein du masque se traduit par différents aspects tels que le savoir-faire manuel, la créativité, la sobriété et l’usage d’éléments naturels locaux et biodégradables, la spiritualité.. après chaque séances, ils sont laissés sur place pour retourner à la terre.

Source d’inspiration pour un monde occidental avide de croissance, d’énergies et de matière premières pour alimenter une industrie et une économie qu’on sait aujourd’hui intenable, les peuples vivants en relation étroite avec leur environnement semblent ainsi proposer au travers de leur mode de vie, une porte de sortie basée sur la sobriété, la créativité et un lien fort avec l’environnement.

Artistique, engagé et pédagogique, le projet Être(s) offre de nombreux sujets de réflexions, autant philosophiques que pragmatiques. Vous trouverez sans doute des liens entre le projet et les travaux d’anthropologues comme Philippe Descola (nature/culture) ou avec des artistes tels qu’Arcimboldo, Andy Goldworthy, Le douanier Rousseau… et bien sûr avec les arts premiers présents à cette occasion dans l’exposition « José de Guimarães » !

Performance

Samedi 14 mars à 15h15

Christian Botale

Christian Botale, né et grandit à Kinshasa, au Zaïre, à l’époque de la dictature de Mobutu. Suite à un riche passage à l’Académie des Beaux-Arts et à l’école de Journalisme de Kinshasa, il est diplômé en Art de la Haute École des Arts Rhin (Strasbourg) en 2012. L’artiste cherche le rapport qui existe entre lui, la vie, l’espace, le lieu, le temps, vis-à-vis des accessoires du passé et du présent. Son travail a été montré au festival Transmediale à Berlin en 2009 et au Musée de Kinshasa au Kongo RDC en 2010. La même année à Herning Museum au Danemark, au Centre Pompidou Paris en 2011, à la Galerie Saavy Contemporary à Berlin en 2016, au Musée des Beaux-arts de Chambery, en France, à L’université de la région de la Calabre et à Centrale Fies, en Italie, en 2018. Au SPIDERFESTIVAL à Ljubljana en Slovénie, la même année, et dans d’autres réseaux de spectacle vivant dans le monde (en Belgique, en Pologne, en Martinique… ).

Son travail de performance se positionne entre la réalité et la vérité, la danse et le film, les contradictions entre l’Europe et l’Afrique, le blanc et le noir, le riche et le pauvre, l’ombre et la lumière, le privé et le public, les forts et les opprimés, la sécurité et le danger, le bouche à oreille et les écrits. Il est instable et nécessite un processus d’urgence, chargé d’histoires personnelles et de l’histoire son pays natal. Les risques reviennent à chaque fois dans ses créations, ils sont souvent éphémères. Le chaos reste un outil pour lui. Depuis 2012, Christian Botale mène un projet intitulé « Les Ateliers Moyi Mwinda », (« Les Ateliers Soleil lumière »), comme à la fois espace de création, de vie et d’Héritage qu’il lègue à sa fille Alice Mwinda, dès son vivant.

© Matija Lukic, dans le cadre de SPIDERFESTIVAL, Ljubljana, Slovénie, 2018